Que doit-on faire en cas d'accident ?

Le matériel :
On doit être en possession (au moins dans un véhicule) d'une trousse de premiers secours complète et si possible d'un téléphone portable pour les urgences. Une couverture de survie peut être très utile. On la trouve facilement dans tous les magasins d'articles de sport et elle prend peu de place lorsqu'elle est pliée.

La liste des numéros d'appel :
Les numéros téléphoniques d'urgence doivent se trouver avec le portable et être inscrits sur la trousse de secours et sur la fiche "consignes de sécurité" distribuée à chaque participant à la chasse. Cette liste doit comporter les numéros suivants :
- l'hôpital le plus proche,
- 3 médecins généralistes,
- 2 ophtalmologistes,
- le SAMU ou le SMUR (15 ou 112),
- le maire de la commune,
- les pompiers (18 ou 112),
- la brigade de Gendarmerie compétente,
- le Service Départemental de l'ONCFS.

Les premiers gestes de secours :
- Facilitez l'arrivée rapide des secours par des explications précises concernant le lieu de l'accident, le trajet ou par un point de rendez-vous précis facilement identifiable sur une carte. Mettez le blessé en position couchée (sur le dos ou en position latérale de sécurité, selon l'endroit de la blessure), tête dans l'axe du corps, la moins surélevée possible.
- Ne pas lui donner à boire. Le rassurer.
- Empêchez le refroidissement du blessé (veste ou couverture), l'énervement, l'agitation et les mouvements désordonnés.
- Luttez contre le saignement de la plaie, soit par compression directe sur la plaie jusqu'à l'arrivée des secours, soit par un garrot (pour les plaies des membres). Si garrot, n'oubliez pas de noter l'heure de la pose. Levez les jambes du blessé pour concentrer le sang au niveau des organes nobles (cœur, cerveau) afin d'empêcher un arrêt cardiaque.
- S'il s'agit d'une plaie thoracique, ne pas déplacer le blessé et le laisser se mettre dans la position où il respire le mieux. Si la blessure est au cou, à la mâchoire, il faut dégager les voies respiratoires des obstacles qui gênent la respiration.
- Si le blessé est inconscient, le placer en PLS (position latérale de sécurité).
- Ne pas se grouper autour de la victime.
- Ne pas oublier de s'occuper également du tireur fautif. Il faut le désarmer en douceur et ne pas le laisser seul. Le choc psychologique peut survenir jusqu'à douze heures après l'action.

Les constatations :
- Alertez la Gendarmerie pour faire les premières constatations qui permettront de vérifier que toutes les règles de sécurité ont été mises en œuvre par les dirigeants.
- Délimitez un périmètre à ne pas franchir de manière à éviter l'effacement des indices sur le terrain. Ces constatations aideront à déterminer les responsabilités en cause.

Les déclarations obligatoires :
- le Service Départemental de l'ONCFS doit être prévenu dans tous les cas.
- Dans les 36 heures au maximum, signalez par lettre recommandée avec accusé de réception à la compagnie d'assurance la survenance de l'accident, la date, l'heure, le lieu, le nom de la victime et la description sommaire des circonstances.